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Une base de données bibliographiques des thèses pour le travail socialTHESIS
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La prise en considération de l'intérêt supérieur de l'enfant dans l'évolution du droit de la famille, étude comparative des systèmes juridiques français et marocain.

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Thèse travail social
Auteur : LAGDAMI Khaoula

Établissement de soutenance : Université de Pau et des Pays de l'Adour, 2022
Pagination : 602 p.

Thème : Enfance-Famille
Mots-clés : France ; Maroc ; Droit comparé ; Convention internationale des droits de l'enfant ; Intérêt de l'enfant ;

Discipline : Droit
Région de soutenance : Occitanie
Directeur(s) : Lemouland, Jean-Jacques
Numéro national : 2022PAUU2110
Permalien Sudoc : https://www.sudoc.fr/26346900X

Accès au texte intégral sous condition : https://theses.fr/2022PAUU2110

Résumé : La Convention internationale des droits de l'enfant (CIDE) est considérée comme le traité le plus ratifié au monde. Cet instrument adopte pour la première fois des principes fondamentaux dédiés à la reconnaissance et à la protection des droits de l'enfant dans toutes les situations qui le concernent. Parmi ces principes, il y'a celui de « l'intérêt supérieur de l'enfant » proclamé à l'article 3-1 qui revêt une importance particulière dans toutes les législations. L'étude de ce principe dans le cadre d'une comparaison entre deux systèmes juridiques complètement différents permet de soulever deux principaux caractères dont il est doté. D'une part, ce principe est synonyme de force par son pouvoir d'influencer le droit. D'autre part, par sa complexité qui résulte du manque d'une définition claire et précise. En France, l'évolution du modèle familial a permis de transformer ce principe d'un élément décisionnel à un principe de droit imposé au législateur et aux juges. Le revirement jurisprudentiel de la Cour de cassation du 18 mai 2005 permettant l'applicabilité directe de la CIDE a permis d'intégrer pleinement la primauté et la supériorité de l'intérêt de l'enfant. Une évolution qui parait rationnelle puisqu'elle reflète l'aboutissement d'une histoire de consécration des droits de l'enfant. Cependant, en droit de la famille marocain, la prise en considération de l'intérêt supérieur de l'enfant tel qu'il est reconnu par la Convention parait plus complexe. Le droit de la famille au Maroc est fondé, principalement, sur le droit musulman, qui adopte une perception particulière de l'enfant, de ses droits, et de son intérêt. Ainsi, l'introduction d'un principe moderne d'origine philosophique trouve de nombreuses limites. Ces dernières sont principalement relatives au modèle familial adopté qui demeure traditionnel, et à la perception de la notion de l'intérêt « Al-Maslaha », qui doit répondre aux normes culturelles, religieuses et sociales.

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