De la perception de l'espace dans les quartiers à la prospective territoriale : analyse de l'urbanisation à La Réunion.
Établissement de soutenance : Université de La Réunion, 2013
Pagination : 593 p.
Thème : Territoire-Logement
Mots-clés : Aménagement du territoire ; Aménagement de l'espace ; Quartier ; Urbanisation ; Perception ; La Réunion ;
Discipline : Géographie
Région de soutenance : Régions d'Outre-mer
Directeur(s) : Jauze, Jean-Michel et Simon, Thierry
Numéro national : 2013LARE0025
Permalien Sudoc : http://www.sudoc.fr/185960294
Accès au texte intégral : http://www.theses.fr/2013LARE0025/document
Résumé : Perception de l'espace et prospective territoriale sont deux notions rarement associées. dans ce domaine, les exercices sont généralement conduits à l'échelle d'une région ou d'une agglomération. Ici, ils sont réalisés à celle du quartier qui semble être le niveau le plus pertinent pour y intégrer la perception de l'individu. En effet, cet espace est le plus familier pour l'habitant : c'est son lieu de vie. Il dégage ainsi une symbolique lui permettant de s'y identifier et de lui attribuer des qualificatifs. Ces espaces sont ainsi connotés de façon positive ou négative. Cette valeur peut dépendre de la qualité de l'aménagement urbain proposé. À la Réunion, ce dernier s'est souvent caractérisé par des opérations correctives. Après la départementalisation en 1946, l'île connaît une véritable misère. L'ex-colonie tente alors de rattraper son retard par rapport à la métropole. L'urbanisation s'est donc considérablement emballée. Dés les années 1980, les villes s'étendent de façon tentaculaire avec une prolifération de la maison individuelle sur les mi-pentes et les hauteurs. L'exiguïté de l'île impose la densification du tissu urbain existant par de nouveaux types de construction. Or, ces changements dans l'habitat, dans le paysage, mais aussi dans les habitudes, sont brutaux pour les réunionnais. Dans ce contexte, il serait intéressant à relever l'impression qu'ils dégagent de leur environnement quotidien. En conséquence, on peut s'interroger sur la possibilité de s'appuyer sur l'étude de ces perceptions pour déterminer les futures organisations territoriales possibles dans la perspective d'un développement urbain durable et dans le cadre d'une gouvernance participative.