Établissement de soutenance : Université d'Angers, 2020
Pagination : 454 p.

Thème : Travail-Emploi
Mots-clés : Association ; Innovation sociale ; Gestion ; Analyse comparative ; France ; Algérie ;

Discipline : Sciences de gestion
Région de soutenance : Pays de la Loire
Directeur(s) : Pihet, Christian et Billaudeau, Valérie et Chibani, Amina
Numéro national : 2020ANGE0030
Permalien Sudoc : https://www.sudoc.fr/255863691

Accès au texte intégral sous condition : https://theses.fr/2020ANGE0030

Résumé : À l'heure où les pouvoirs publics modifient leurs modalités de financement dans le secteur de l'économie sociale et solidaire (ESS), passant d'un modèle de subvention à un modèle basé sur les appels à projets, les associations n'ont d'autre choix que de s'adapter pour répondre aux nouvelles règles (Goujon Belghit, 2019). Désormais, elles sont mises en concurrence et doivent démontrer la pertinence des projets qu'elles souhaitent promouvoir. Se pose alors la question de valoriser les activités associatives et de les inscrire dans une démarche d'innovation sociale en utilisant un marketing social efficace. Cette recherche vise à comprendre comment les innovations sociales se diffusent dans les structures associatives. Pour traiter le phénomène de diffusion nous adoptons une approche comparative avec l'innovation technologique afin d'étoffer notre revue de littérature et d'avancer sur des bases solides largement testées. La recherche empirique se fonde sur une méthodologie mixte qui rassemble analyse qualitative auprès de 27 associations (issues de deux territoires : France et Algérie) et questionnaire quantitatif avec 270 membres de ces mêmes structures. Les résultats de la recherche permettent de souligner dans un premier temps, que la diffusion des innovations sociales se fait de manière non linéaire, non hiérarchique et chaque acteur est un agent de diffusion, qu'il soit porteur de projet, partenaire ou bénéficiaire. Un modèle de diffusion holistique est proposé et croise six processus de diffusion. Dans un second temps, nous élaborons un modèle d'adoption basé sur une régression logistique et qui permet d'identifier les principaux attributs d'adoption. L'étude révèle que l'avantage relatif, le risque financier, l'influence sociale, la proximité géographique et l'engagement social, agissent sur le comportement d'adoption des bénéficiaires. Enfin, dans un troisième temps, nous constatons les similitudes et les différences qui existent entre les modèles de diffusion de l'innovation technologique et ceux de l'innovation sociale.