L'organisation des comportements d'attachement chez l'enfant avec des troubles spécifiques du développement du langage.
Établissement de soutenance : Université Lumière Lyon 2, 2015
Pagination : 292 p.
Thème : Enfance-Famille
Mots-clés : Acquisition du langage ; Trouble du langage ; Attachement ; Relation enfant-mère ; Jeune enfant ;
Discipline : Psychologie
Région de soutenance : Rhône-Alpes
Directeur(s) : Portalier, Serge
Numéro national : 2015LYO20003
Permalien Sudoc : http://www.sudoc.fr/191618217
Accès au texte intégral : http://theses.univ-lyon2.fr/documents/lyon2/2015/gomes_v#p=0&a=top
Résumé : Dans cette étude, nous avons cherché à caractériser le profil linguistique et le développement d'une population portugaise d'enfants ayant une perturbation spécifique du développement du langage (TSDL) et à analyser, dans le contexte de la théorie de l'attachement, la façon dont ces enfants porteurs de TSDL utilisent la mère comme base sûre, en les comparant à des enfants sans perturbation du langage. D'un autre côté, nous avons étudié la valeur prédictive de l'attachement et des variables développementales dans les compétences linguistiques des enfants. Nous avons retenu comme sujets de notre recherche, 83 dyades mère/enfant, les enfants étant âgés de 4 /5 ans, partagés en deux groupes. À travers les diverses mesures du langage et du AQS (Waters, 1995), il a été possible de vérifier que ces enfants :1) présentaient à l'âge mental propre de la maternelle (préscolaire), des changements sévères du langage, bien que leurs profils soient très hétérogènes ;2) étaient surtout des garçons, d'un ratio de 3:1 ; 3) révèlent une qualité de sécurité de l'attachement à la mère, inférieure comparativement à leurs pairs sans changement au niveau du langage, ainsi que moins de comportements d'attachement, telles que l'interaction douce, la proximité et le contact physique avec la mère.Nous avons également vérifié que l'attachement et les variables de consommation maternelle de tabac pendant la grossesse, la relation avec les amis et les antécédents familiaux de perturbation du langage sont des prédicteurs des difficultés linguistiques de ces enfants, ainsi que des durées d'acquisition du langage, ce qui explique une variance entre 7% et 21%.