Spécificités des sites de réseaux sociaux et effets sur le bien-être subjectif.
Établissement de soutenance : Université de Lorraine, 2021
Pagination : 259 p.
Thème : Accompagnement de la personne-Identité
Mots-clés : Réseau social ; Bien-être ; Subjectivité ; Psychologie ; Qualité de la vie ; Approche historique ;
Discipline : Psychologie
Région de soutenance : Grand Est
Directeur(s) : Bourguignon, David
Numéro national : 2021LORR0291
Permalien Sudoc : https://www.sudoc.fr/262999161
Accès au texte intégral : http://www.theses.fr/2021LORR0291/document
Résumé : Plus de la moitié de la population mondiale utilise les réseaux sociaux. Leur omniprésence pose donc la question de savoir si leur utilisation a des effets sur le bien-être des individus. Les réseaux sociaux ne forment cependant pas un média homogène. Notre premier objectif a ainsi été d'investiguer leurs spécificités. Au travers de sept études (N = 813), dont l'une documentaire, nous avons examiné les affordances, les normes sociales et les antécédents motivationnels des plateformes les plus populaires au monde (LinkedIn, Facebook, YouTube, Twitter, WhatsApp, Instagram, Pinterest, Snapchat, TikTok). Ces études nous ont permis d'identifier des réseaux sociaux de référence dont les caractéristiques semblent représentatives d'un ensemble de réseaux sociaux : Facebook, Twitter, Instagram et TikTok. Notre second objectif a été d'investiguer les associations entre les usages de ces réseaux sociaux de référence et le bien-être subjectif. Une première étude transversale (N = 793) a mis en évidence que l'usage passif de Facebook était associé négativement au bien-être subjectif via la comparaison sociale ascendante. L'usage actif d'Instagram était alors associé positivement au bien-être subjectif via le soutien social. Toutefois, les deux usages de Twitter étaient associés positivement au bien-être subjectif par le biais de ces mêmes médiateurs : l'usage passif de Twitter était en effet associé négativement à la comparaison sociale ascendante. Enfin, aucune association n'a été retrouvée concernant TikTok. Une seconde étude expérimentale (N = 244) a alors examiné les effets des usages passif et actif de Facebook, Instagram et Twitter sur le bien-être subjectif. Nous n'avons cependant retrouvé aucun effet significatif. Ce travail de recherche se conclut donc sur des réflexions d'ordre méthodologique et théorique qui complètent une littérature encore récente et pluridisciplinaire.
Autres publications :
Zugno Ambre, Masciantonio Alexandra, LinkedIn et Indeed : effets du recrutement 2.0 sur les demandeurs d'emploi, Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXX, n° 82, 2024, pp. 5-18. URL : https://doi.org/10.3917/rips1.082.0005