Recherches sur la mesure du bien-être et le welfarisme.
Établissement de soutenance : Sorbonne université, 2020
Pagination : 324 p.
Thème : Accompagnement de la personne-Identité
Mots-clés : Philosophie morale ; Éthique ; Bien-être ; Plaisir ; Épistémologie ; Méthode quantitative ;
Discipline : Philosophie
Région de soutenance : Ile-de-France
Directeur(s) : Chauvier, Stéphane et Gironde, Sacha
Numéro national : 2020SORUL104
Permalien Sudoc : https://www.sudoc.fr/253501784
Accès au texte intégral : https://theses.fr/2020SORUL104
Résumé : Ce travail de thèse aborde plusieurs questions relatives à la mesure du bien-être et au welfarisme, en s'inscrivant dans les domaines de l'éthique, de la philosophie de l'esprit et de la philosophie des sciences. Le concept de bien-être joue un rôle crucial pour un grand nombre de théories morales, à commencer par les théories welfaristes. Cela pose une série de questions liées à sa mesure, dans ses aspects métaphysiques aussi bien qu'épistémologiques. D'abord, puisque le bien-être doit être agrégé pour déterminer le niveau de bien-être collectif d'un état du monde, il doit avoir certaines propriétés quantitatives. Mais la seule quantifiabilité n'est pas suffisante pour rendre le bien-être pleinement mesurable : encore faut-il avoir accès à ces quantités de bien-être. Nous abordons ces questions épistémologiques par le biais de deux perspectives complémentaires. Premièrement, nous nous interrogeons sur l'accès épistémique du sujet à la dimension affective du bien-être, c'est-à-dire au plaisir et au déplaisir. Deuxièmement, dans la perspective d'une mise en pratique d'une éthique welfariste, nous portons notre attention sur des enjeux méthodologiques de la mesure du bien-être collectif.