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Une base de données bibliographiques des thèses pour le travail socialTHESIS
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Alcoologie : abstinence ou consommation contrôlée, quel choix pour quel patient ?

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Thèse travail social
Auteur : BOUVET-LEPRINCE Vanessa

Établissement de soutenance : Université de Lille 3 Charles de Gaulle, 2010
Pagination : 1 vol.(265 f.) ; 30 cm

Thème : Toxicomanie-Addictions
Mots-clés : Alcoolisme ; Abstinence ; Décision ;

Discipline : Psychologie
Région de soutenance : Nord-Pas-de-Calais
Directeur(s) : Hautekèete, Marc
Numéro national : non renseigné
Permalien Sudoc : http://www.sudoc.fr/155723804

Résumé : Les patients dépendants à l'alcool semblent plus ou moins enclins à faire l'expérience d'une abstinence réussie ou d'un contrôle de leur consommation selon la gravité de leur alcoolo-dépendance (Marlat et al., 1993). Le modèle de l'alcoolisme comme maladie insiste sur l'abstinence, et les programmes de soins considèrent l'arrêt de toute consommation comme l'issue principale du traitement. En effet, la stratégie thérapeutique la plus couramment proposée est le maintien d'une abstinence stricte après l'arrêt du produit. Cependant beaucoup de nos patients ne sont pas prêts à être abstinents ou ne le désirent pas. Comment faire avec ces patients ? Nous avons construit et évalué un programme cognitivo-comportemental de retour à une consommation contrôlée et comparé deux groupes de 28 sujets chacun, un groupe expérimental suivant le programme de retour à la consommation contrôlée (PRCC) et un groupe contrôle suivant un programme alcoologique classique (PC). Trois évaluations sur plusieurs paramètres (sentiment d'efficacité subjectif, nombre de rechutes, habitudes de prises de boissons alcoolisées, schémas cognitifs, croyances relatives au craving et indicateurs de personnalité, d'humeur et d'anxiété) ont été réalisées (avant et après le programme ainsi qu'un an après). Les résultats montrent un PRCC efficace avec un nombre de faux-pas moins important et un sentiment d'efficacité personnelle plus fort pour les patients du PRCC. Ce dernier montre également une supériorité significative en termes d'activation des schémas cognitifs. En effet, là où le PC n'agit pas ou peu, le PRCC permet une désactivation des schémas cognitifs mal adaptés. De plus, il apparaît même que le PC soit contre-productif pour des patients ayant un objectif de consommation contrôlée puisqu'il entraîne une augmentation de l'activation de certains schémas. Et ceci nous apparaît être un point primordial car l'objectif principal, à savoir une pérennisation à long terme, sinon définitive des acquis et du nouveau mode consommatoire est largement dépendant de l'activation des schémas mal adaptés.

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