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Une base de données bibliographiques des thèses pour le travail socialTHESIS
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Sous-évaluation de la douleur chez les personnes âgées avec Maladie d'Alzheimer en Institution : difficultés de communication ou effet de la stigmatisation ?

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Thèse travail social
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Auteur : LEPETIT Valérie

Établissement de soutenance : Université Paul-Valéry Montpellier, 2020
Pagination : 191 p.

Thème : Grand âge-Vieillissement
Mots-clés : Maladie d'Alzheimer ; Souffrance ; Évaluation ; Communication ; Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes ; Relation soignant-soigné ;

Discipline : Psychologie
Région de soutenance : Occitanie
Directeur(s) : Gély-Nargeot, Marie-Christine et Bayard, Sophie
Numéro national : 2020MON30064
Permalien Sudoc : https://www.sudoc.fr/257263624

Accès au texte intégral : http://www.theses.fr/2020MON30064/document

Résumé : La prévalence de la douleur chez les personnes âgées en institution est très élevée avec des conséquences importantes sur leur fonctionnement en vie quotidienne et plus généralement sur leur qualité de vie. Cette douleur d'autant plus difficile à prendre en charge qu'elle constitue une expérience subjective qui résiste à l'observation directe. Son évaluation clinique est donc un processus délicat qui peut être décrit comme une forme de transaction entre le patient et le soignant, dont l'issue positive est l'atteinte d'un consensus entre les deux parties. De nombreuses données montrent que les jugements sur la douleur sont influencés par les caractéristiques du patient, la situation, l'expérience mais aussi les caractéristiques et les cognitions de l'évaluateur. Plus les conditions de douleur sont incertaines, davantage le soignant aura tendance à projeter sur le patient ses propres croyances, ses opinions, mettant son jugement clinique sous l'influence de stéréotypes. Ce phénomène peut se révéler particulièrement problématique pour des populations dont les capacités d'auto-évaluation et d'expression de la douleur sont amoindries, comme cela est souvent le cas chez les personnes âgées présentant un handicap cognitif. Une étude récente a notamment montré que plus les soignants ont des croyances négatives quant au fait que les patients avec maladie d'Alzheimer ne sont plus des « individus » à part entière, plus ils auront tendance à privilégier la prescription de psychotropes plutôt que d'antalgiques pour traiter un comportement exprimant explicitement une douleur. L'objectif principal de notre projet est de déterminer si des facteurs psychologiques (croyances, stéréotypes) interviennent également plus en amont, dès la phase d'évaluation de l'intensité de la douleur, ainsi que les possibles interactions entre ces facteurs psychologiques et les caractéristiques personnelles et professionnelles des soignants. Dans ce dessein, nous chercherons, dans un premier temps, à objectiver les disparités inter-juges dans l'évaluation de la douleur des personnes âgées avec Maladie d'Alzheimer par les aides-soignantes en Institution. Puis nous chercherons à déterminer si la connaissance du diagnostic et/ou du stade de la maladie a une influence sur leurs comportements d'évaluation de la douleur.

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