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Une base de données bibliographiques des thèses pour le travail socialTHESIS
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Fabriquer les formations en travail social : sociologie d'un monde social et de ses activités.

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Thèse travail social
H
Auteur : JOFFRES Sébastien

Établissement de soutenance : Université de Paris 8 Vincennes-Saint-Denis, 2020
Pagination : 451 p.

Thème : Travail social : formation
Mots-clés : Formation ; Formation professionnelle ; Travail social ; Interaction ; Formateur ; Organisme de formation ; Étudiant ; Rythme ;

Discipline : Sociologie
Région de soutenance : Ile-de-France
Directeur(s) : Le Strat, Pascal-Nicolas
Numéro national : 2020PA080031
Permalien Sudoc : https://www.sudoc.fr/260394009

Accès au texte intégral : https://theses.fr/2020PA080031

Autres publications :
Joffres Sébastien. Qui fabrique les formations sociales ? : à propos de la participation des étudiants. Phronesis, n° 12, 2023, pp. 64-78. https://www.cairn.info/revue--2023-1-page-64.htm

Joffres Sébastien. Pour creuser les mots creux : petite analyse critique de l'importance des réunions dans la fabrique des dispositifs de formation en travail social. Sociographe, n° 15, 2022, pp. 147-161. https://doi.org/10.3917/graph1.hs015.0147

Résumé : Cette recherche cartographie les acteurs et leurs négociations, les espaces‑temps et leurs articulations, à travers lesquels les formations sociales sont fabriquées. Elle se fonde sur une enquête de terrain, menée en tant que formateur dans un Institut Régional du Travail Social, outillée par l'approche interactionniste sur les mondes sociaux et la sociologie de l'acteur‑réseau. En symétrie, elle propose son propre récit pour montrer comment se sont construits, en lien avec ma trajectoire, un questionnement de recherche et une enquête de terrain. La formation est produite sous la forme de quotités de temps (année, semestre, semaine, heure) auxquelles sont associés des contenus et des dynamiques pédagogiques sur lesquels les acteurs échangent, mais, malgré la prégnance des réunions, n'élaborent pas de significations communes précises. Ces territoires, vides d'un sens partagé fort, sont ensuite répartis entre les formateurs qui, de manière relativement indépendante des autres, y construisent la portion de formation qui leur revient. Le long de ce processus descendant, le contenant prime sur le contenu, la formation est quantifiée avant d'être qualifiée. Elle est produite dans une logique d'éclatement, où ce qui réunit est l'organisationnel, plutôt que le partage de significations. Finalement, l'absent de ces processus est l'étudiant. Le formateur pense ce dont il a besoin et les ajustements nécessaires pour que la formation se fasse, selon les savoirs qu'il construit quotidiennement sur les apprenants. Et il revient à ces derniers la tâche de se construire en tant que professionnels dans l'univers délimité par le formateur. Ils n'ont pas de pouvoir sur le dispositif.

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