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Une base de données bibliographiques des thèses pour le travail socialTHESIS
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Liberté de religion et droit de la famille.

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Thèse travail social
H
Auteur : HISQUIN Jean-Marie

Établissement de soutenance : Université de Lyon 3 Jean Moulin, 2012
Thème : Enfance-Famille
Mots-clés : Droit de la famille ; Liberté religieuse ; Pratique religieuse ; Convention internationale des droits de l'enfant ; Convention européenne des droits de l'homme ; Intérêt de l'enfant ;

Discipline : Droit
Région de soutenance : Rhône-Alpes
Directeur(s) : Fulchiron, Hugues
Numéro national : 2012LYO30061
Permalien Sudoc : http://www.sudoc.fr/16961378X

Accès au texte intégral : http://www.theses.fr/2012LYO30061/document

Résumé : La liberté religieuse est une liberté fondamentale reconnue dans les démocraties. Elle est invoquée devant la Cour européenne par des religions mais aussi par des individus. Les nouveaux cultes et leurs adeptes acquièrent des droits collectifs et individuels plus étendus. En France, des principes fondamentaux conduisent le législateur et le juge à consacrer et garantir le pluralisme religieux : toutes les croyances ont la même valeur. Chacun est libre de pratiquer sa religion en public ou en privé, notamment dans sa famille. Le juge garantit le respect de la conscience de l'individu lorsqu'il est saisi. Mais la libre pratique religieuse des membres de la famille connait certaines limites qui sont purement objectives et non fonction du type d'appartenance religieuse. Pourtant, la perception du phénomène religieux par les autorités n'est pas toujours égalitaire. Le traitement politique, social et judiciaire des religions minoritaires notamment, remet parfois en cause le pluralisme. Si l'appréciation in concreto des situations par le juge est le principe, le manque d'homogénéité de la jurisprudence, qui met en exergue certains préjugés, ajouté aux réticences des juges du droit à contrôler plus avant les motivations des juges du fonds, entament la garantie du pluralisme. Les condamnations de la Cour européenne le montrent. Les difficultés concernent notamment les questions de l'appréciation de la faute, cause de divorce, ou de l'intérêt de l'enfant. La référence à un standard, étalon d'une bonne pratique religieuse, est parfois latente. En la matière, l'analyse souveraine des juges du fond est souvent sacralisée, ce qui peut poser des difficultés, tout comme le manque d'ouverture de certains experts qui rendent des avis qui peuvent, in fine, avoir un impact fort sur le juge. L'absence de pré-majorité religieuse et l'application stricte du principe de laïcité à l'école posent aussi certains problèmes. Les solutions étrangères sont intéressantes sur ces questions.

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