Les arts de la rue en France : 1968-2005 : étude socio-historique.
Établissement de soutenance : Université de Paris 8 Vincennes-Saint-Denis, 2009
Pagination : 1 vol. (422 p.) : ill. en noir et en cou
Thème : Culture-Loisirs
Mots-clés : Art ; Expression artistique ; Politique culturelle ; Théâtre ;
Discipline : Sociologie
Région de soutenance : Ile-de-France
Directeur(s) : Ponton, Rémy
Numéro national : 2009PA083015
Permalien Sudoc : http://www.sudoc.fr/140361316
Accès au texte intégral : http://1.static.e-corpus.org/download/notice_file/849669/LeeHKThese.pdf
Thèse publiée : Les arts de la rue en France : une logique de double jeu / Hee-Kyung Lee. Paris : L'Harmattan, 2013. ISBN 978-2-343-00343-6
Résumé : La présente thèse dresse l'inventaire de la construction d'un univers social, relativement récent, qui se développe après 1965, depuis sa naissance avec le théâtre de rue, jusqu'en 2005. Le terrain empirique est constitué par les compagnies historiques, les jeunes compagnies, les institutions officielles, les marchés, et les dispositifs politiques. Le cadre théorique fait référence aux travaux de Pierre Bourdieu, à l'histoire sociale de Norbert Elias, aux travaux sur la dimension collective artistique de Norbert Bandier, et à l'analyse des rapports de générations de Karl Mannheim. On examine les facteurs qui permettent la formation d'un groupe d'innovateurs qui se retrouvent autour de la pratique du théâtre dans la rue, en opposition avec les traits dominants de l'histoire du genre théâtral en France. On s'attache à cerner la construction de réseaux basés sur les affinités et des conditions de travail identiques, la création de circuits de financements et de "lieux de fabrique", l'émergence d'une visibilité dans le cadre des politiques culturelles de certaines municipalités. La dernière partie de l'étude porte sur les relations et regards croisés entre les nouvelles compagnies, qui n'ont pas participé aux péripéties de l'histoire fondatrice de cette pratique artistique, et les agents historiques plus anciens, toujours présents, et placés désormais dans une position de pouvoir. La thèse conclut avec des éléments pour une appréciation de ce débat, engagé entres les "agents historiques", dont on ne peut pas ignorer la contribution, et les "jeunes" dont on connaît aussi précisément, avec cette recherche, les orientations et les capacités.