Les étudiants sénégalais en France et aux États-Unis : conditions de vie, conditions d'étude, insertion socio-professionnelle et participation au développement du Sénégal.
Établissement de soutenance : Université de Paris 8 Vincennes-Saint-Denis, 2011
Pagination : 2 vol.(632 f.) : tableaux, 1 carte
Thème : Immigration-Interculturalité
Mots-clés : Étudiant ; Insertion sociale ; Conditions de vie ; Sénégal ; France ; États-Unis ;
Discipline : Sociologie
Région de soutenance : Ile-de-France
Directeur(s) : Rey, Pierre-Philippe
Numéro national : 2011PA084114
Permalien Sudoc : http://www.sudoc.fr/188345981
Résumé : À l'image du kérosène, l'éducation et la formation sont les leviers indispensables qui feront décoller les pays en voie de développement et accélérer la marche des pays déjà développés. Du primaire à l'université, tant de milliards investis en terme d'investissements et d'infrastructures pour maintenir des centaines de jeunes dans la voie de l'excellence et de la performance intellectuelle. Ces milliards sont empruntés chez les bailleurs de fonds. Malheureusement, aujourd'hui, avec les PAS qui sont venus, comme un coup de massue, assombrir l'avenir économique et financier des pays en développement, le Sénégal ne parvient plus à satisfaire les nombreuses sollicitations financières de son peuple et de sa communauté universitaire. L'université n'est plus l'idéal tant rêvé et ces jeunes étudiants, à l'image d'un sauve-qui-peut, le désertent et vont en France et aux États-Unis pour continuer leurs études. La véritable raison étant la recherche du bien être. D'excellentes conditions d'étude, nourries par le sens élevé de l'éducation et de l'éducation de ces pays, sont susceptibles de faire d'eux des génies. Cependant, dans des conditions de vie lamentables, voire chroniques, appuyées par le manque de bourses et d'aides, à côté de parents démunis, ces jeunes étudiants se débattent dans d'énormes difficultés. Ce qui oblige certains à abandonner les études tandis que d'autres, ayant eu leurs diplômes, ne rentrent pas et continuent leur chemin vers le Canada et les États-Unis. Pourtant, le Sénégal a emprunté des milliards pour les former. À son stade actuel, cette émigration estudiantine, est une véritable hémorragie et un cancer pour le développement du Sénégal. Si elle est revisitée, elle pourra fournir des hommes techniquement compétents et politiquement conscients pour relancer ce pays qui a toutes les prédispositions pour se développer.