Mobilisations collectives et construction identitaire : le cas des Antillais en France et des Portoricains aux États-Unis.
Établissement de soutenance : Institut d'études politiques de Paris, 2009
Pagination : 1 vol. (349 p.) ; 30 cm
Thème : Immigration-Interculturalité
Mots-clés : Identité collective ; Action collective ; Migration ; Citoyenneté ; Antilles ; États-Unis ;
Discipline : Science politique
Région de soutenance : Ile-de-France
Directeur(s) : Lacorne, Denis
Numéro national : 2009IEPP0054
Permalien Sudoc : http://www.sudoc.fr/153140194
Résumé : La France et les États-Unis comprennent chacun des populations migrantes venues de territoires colonisés qui n'ont pas accédé à l'indépendance. La Martinique, la Guadeloupe et Porto Rico sont quasiment les seules îles à ne pas avoir accédé à ne pas être des États souverains dans la région Caraïbe. Pour les deux pays, la possession de territoires outre-mer sur lesquels s'exerçaient leurs souverainetés a entraîné des acceptions différenciées de la citoyenneté. L'histoire particulière du lien entre les territoires d'origine et la métropole invite à s'intéresser à cette population. Les modalités, ensuite, de leur migration mise en œuvre dans les deux cas dans le cadre de politiques de déplacement. Enfin, les actions collectives au nom des Antillais et des Portoricains durablement installés en France aux États-Unis qui là aussi laissent entrevoir des enjeux comparables de définition des contours du groupe. Notre recherche soulève donc, au départ, les questions suivantes : la citoyenneté des Antillais en France et des Portoricains aux États-Unis est-elle de nature spécifique ? Quel rôle joue-t-elle dans les mobilisations collectives ? Dans quelle mesure nourrit-elle les dynamiques identitaires spécifiques à chacun des deux groupes ? À la croisée d'une sociologie de l'action collective et des travaux sur les identités, cette recherche interroge les niveaux macro, mezzo et micro de ces mobilisations en analysant les contextes d'accueil des migrants-citoyens dans les deux pays, la construction des "causes" en lien avec la formation d'identités collectives et les dynamiques internes de mobilisations "ethniques".