Établissement de soutenance : Université de Rouen Normandie, Normandie université (Comue), Université de Tunis (Tunisie), 2017
Pagination : 1 vol. (377-569 p.)

Thème : Jeunesse-Adolescence
Mots-clés : Humour ; Adolescent ; Socialisation ; Narcissisme ; Conscience de soi ; Pulsion ; Radicalisation ; Questionnaire ; Tunisie ;

Discipline : Psychologie
Région de soutenance : Normandie
Directeur(s) : Ben Rejeb, Mohamed Riadh et Le Maléfan, Pascal
Numéro national : 2017NORMR118
Permalien Sudoc : https://www.sudoc.fr/225591464

Accès au texte intégral : https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01757997/document

Résumé : La révolution tunisienne en 2011 a permis de libérer la parole. C'est ainsi que nous avons été témoins d'une explosion humoristique touchant à tous les domaines de vie : politique, économique, sportif, religieux et social. La tranche d'âge adolescente semble la plus concernée par cette expression créatrice servant son développement psychologique et social. Nous nous sommes proposés, au sein de cette thèse, d'identifier le rôle de l'humour dans le processus adolescent à travers l'étude du fonctionnement du préconscient, du narcissisme, du processus d'individuation et de la socialisation. Quels renseignements pourrait-il apporter quant à la qualité de la vie psychique de l'adolescent et de ses éventuelles failles ? L'absence d'humour ou la réticence à en produire serait-elle témoin d'une fragilité adolescente et d'une impossibilité à gérer les émergences pulsionnelles les enfermant dans un fonctionnement rigide et impénétrable ? Nous nous sommes donc inspirés du Humurous Response Questionnary de Rod, A. Martin afin de procéder à une catégorisation de l'humour chez des adolescents de 13 à 15 ans. Nous avons ensuite exploré leurs dynamiques psychiques à travers le test projectif du TAT. Ce travail, nous a permis de déterminer la qualité du préconscient et les caractéristiques psychiques inhérentes à chaque groupe d'humour. Cette étude a contribué à identifier une nouvelle catégorie « non-humour » qui participe à la compréhension du phénomène de radicalisation religieuse à l'adolescence. Ainsi le type d'humour utilisé par l'adolescent, dans son contexte culturel, prend la valeur d'un signe psychopathologique renseignant sur sa santé psychique.