Cliniques des auteurs d'agressions sexuelles au carrefour des débats contemporains : analyse psychocriminologique intégrative des perspectives psychodynamique et cognitivo-comportementale appliquées aux modalités de prise en charge thérapeutique.
Établissement de soutenance : Université de Rennes 2 Haute Bretagne, 2014
Pagination : 2 vol. (353, 65 f.)
Thème : Justice-Délinquance
Mots-clés : Crime sexuel ; Thérapie de groupe ; Injonction thérapeutique ; Prévention ; Récidive ; Groupe de parole ; Empowerment ;
Discipline : Psychologie
Région de soutenance : Bretagne
Directeur(s) : Moulin, Valérie
Numéro national : 2014REN20040
Permalien Sudoc : http://www.sudoc.fr/183322924
Accès au texte intégral : https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01127485
Résumé : La prise en charge des Personnes placées sous main de justice (PPSMJ) et plus particulièrement des auteurs d'infraction à caractère sexuel suscitent des interrogations dès lors qu'il s'agit de questionner leur pertinence quant à la prévention de la récidive et la qualité de la réinsertion. Organisé autour d'une double composante, thérapeutique et pénitentiaire, l'accompagnement socio-pénal des PPSMJ tend aujourd'hui à s'inspirer de certaines pratiques étrangères. Centrées sur l'identification de facteurs de risque, de nouvelles approches voient le jour. Cette recherche doctorale vise à mettre en évidence les effets de pratiques de groupes de parole dans les champs thérapeutique (Groupe Thérapeutique Structuré) et pénitentiaire (Groupe de Parole de Prévention de la Récidive). L'hypothèse de ce travail suppose que le produit de la rencontre entre soin thérapeutique et accompagnement pénitentiaire favorise l'empowerment, c'est-à-dire l'autonomisation et la responsabilisation de la PPSMJ. En déconstruisant les objectifs et méthodes et en observant les effets des pratiques émergentes, il s'agit de repérer les évolutions de leurs participants quant à leur rapport à soi, à autrui, à la norme et à l'acte. Analysant distinctement puis conjointement les pratiques, la méthodologie employée décrit leur cohérence interne, leur différenciation et leur éventuelle complémentarité dans le cadre législatif instituant la prise en charge des PPSMJ. La mise en commun des effets de ces pratiques présume alors un lieu de visibilité des changements à l'œuvre lors du parcours socio-pénal. Cet espace, nous l'avons décrit comme un dispositif socio-sanitaire nécessaire à la PPSMJ pour s'inscrire pleinement dans son parcours pénal.
Autres publications :
Moulin Valérie, Palaric Ronan, Les groupes de parole de prévention de la récidive au sein des SPIP, Champ pénal, vol. XI | 2014. URL : http://dx.doi.org/10.4000/champpenal.8955