Étude épidémiologique et facteurs psychopathologiques impliqués dans le jeu compulsif.
Établissement de soutenance : Université de Paris 10 Paris Ouest Nanterre-La Défense, 2013
Pagination : 1 vol. (320 f.)
Thème : Toxicomanie-Addictions
Mots-clés : Jeu ; Addiction ; Anxiété ; Épidémiologie ;
Discipline : Psychologie
Région de soutenance : Ile-de-France
Directeur(s) : Romo, Lucia et Genolini, Christophe
Numéro national : 2013PA100083
Permalien Sudoc : http://www.sudoc.fr/175917884
Résumé : Le jeu problématique (JP) appartient aux Troubles du contrôle des impulsions (DSM-IV-TR). Il est considéré comme une addiction comportementale (Goodman, 1990). Objectifs: 1) Étudier les facteurs psychologiques anxiété, dépression, distorsions cognitives et impulsivité impliqués dans le JP au sein de trois populations : générale, points de vente (PDV) et clinique. 2) Étudier la prévalence du JP dans Paris et la région parisienne en populations générale et PDV (centres de jeux PMU et FDJ). Méthodologie : Notre échantillon est composé de 308 sujets en population générale, 601 en population PDV et 98 patients en population clinique. Outils d'évaluation utilisés : SOGS, ICJE, GRCS, échelles HAD et BIS-10. Résultats : Grâce à un modèle statistique, le type de joueur ICJE est prédit à partir des items SOGS. Plus le degré de pathologie du jeu est sévère, plus les distorsions cognitives sont élevées quel que soit le lieu de recrutement. Il n'existe pas de différence significative concernant l'intensité de l'Illusion de contrôle en fonction du genre. L'anxiété et la dépression sont plus présentes chez les JP de la population clinique que chez les JP des populations générale et PDV mais sans différence significative au niveau du genre. Concernant l'impulsivité, il n'existe pas de différence significative entre les hommes et les femmes JP quel que soit le lieu de recrutement. La prévalence des JP est de 1,6% en population générale et 4,82% en population PDV. Discussion : Il serait judicieux de mettre en place des études de suivi et des études spécifiques sur les sujets fréquentant les casinos, les hippodromes et jouant sur Internet en rapport avec les facteurs psychopathologiques étudiés.