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Une base de données bibliographiques des thèses pour le travail socialTHESIS
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Émergence des traitements de substitution aux opiacés en médecine de ville.

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Thèse travail social
H
Auteur : MEGHERBI Saïd

Établissement de soutenance : Université de Metz Paul Verlaine, 2010
Pagination : 1 vol. (496 f.) ; 30 cm

Thème : Toxicomanie-Addictions
Mots-clés : Drogue ; Toxicomanie ; Traitement de substitution ;

Discipline : Sociologie
Région de soutenance : Lorraine
Directeur(s) : Trépos, Jean-Yves
Numéro national : 2010METZ018L
Permalien Sudoc : http://www.sudoc.fr/151859361

Accès au texte intégral : http://www.theses.fr/2010METZ018L/document

Résumé : Dans les années 90 le monde de la "prise en charge de la toxicomanie" connaît un tournant. La "toxicomanie" état jusque là confinée dans un "dispositif spécialisé" qui en faisait le symptôme d'une perturbation inhérente à l'individu, d'origine psychologique. Mais l'épidémie du SIDA, dont les toxicomanes sont l'une des premières victimes, vient reconsidérer cette prise en charge. Dorénavant il faut avant tout lutter contre la maladie et surtout enrayer sa propagation. Il faut sortir le "toxicomane" de sa condition de "malade" pour le considérer comme un partenaire responsable dans sa prise en charge. En d'autres termes s'en faire un allié contre le virus. Ainsi ce sont des initiatives et des dispositifs qui se regroupent pour converger vers ce qu'on appelle communément la "réduction des risques". L'usager de drogues devient un partenaire. Le dernier palier de cette politique se retrouve dans la mise sur le marché de la buprénorphine haut dosage en médecine de ville. Les usagers de drogues qui souhaitent arrêter peuvent s'adresser à un médecin pour obtenir un traitement de substitution. Cependant les médecins généralistes connaissent peu les usagers de drogues. Comment accueillent-t-ils cette nouvelle clientèle? C'est là l'un des objectifs que de comprendre comment les médecins composent avec cette nouvelle clientèle atypique et comment ils l'intègrent, ou pas, dans leur routine quotidienne. Au-delà il s'agit de comprendre également pourquoi la "médecine générale" était destinée à prendre en charge ce dernier palier de la "réduction des risques". Autrement dit, parce que les médecins généralistes sont ouverts, ils sont susceptibles de drainer un maximum d'usager de drogues à la recherche d'un produit de substitution.

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