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Une base de données bibliographiques des thèses pour le travail socialTHESIS
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Les stratégies des pères violents en contexte de séparation parentale : contrôle coercitif, complicité institutionnelle et résistance des femmes.

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Thèse travail social
Auteur : PRIGENT Pierre-Guillaume

Établissement de soutenance : Université de Bretagne occidentale, 2021
Pagination : 406 p.

Thème : Enfance-Famille
Mots-clés : Parentalité ; Violence conjugale ; Séparation ; Père ; Maintien du lien ; Autorité parentale ; Contrôle ;

Discipline : Sociologie
Région de soutenance : Bretagne
Directeur(s) : Gautier, Arlette et Romito, Patrizia
Numéro national : 2021BRES0102
Permalien Sudoc : https://www.sudoc.fr/264544854

Accès au texte intégral sous condition : https://theses.fr/2021BRES0102

Résumé : Dans cette thèse, nous étudions les stratégies que les pères violents adoptent en contexte de séparation parentale. À partir d'entretiens réalisés avec une vingtaine de femmes qui se sont séparées d'un conjoint violent avec qui elles ont eu des enfants, nous identifions les tactiques employées par les agresseurs avant, pendant et après la séparation : isolement, privation de ressources, contrôle, intimidation, dévalorisation, confusion, sur-responsabilisation et violence. Ces tactiques se cumulent, se combinent et s'entremêlent dans la stratégie visant à maintenir pouvoir et contrôle sur la femme et les enfants victimes. Les réponses sociales et institutionnelles à la violence peuvent reproduire les tactiques repérées, et relever de complicité avec l'agresseur. L'espace pour l'action des victimes, réduit lors de la relation conjugale puis étendu grâce à la séparation, est de nouveau restreint par le principe de l'autorité parentale conjointe, qui implique un maintien du lien pouvant exposer à de nouvelles violences, et soumettre les victimes à un contrôle de leurs activités quotidiennes par l'agresseur. La résistance des femmes à la violence et au contrôle post-séparation et leurs tentatives de protéger les enfants sont alors considérées comme un obstacle à la coparentalité. Les droits parentaux des victimes peuvent être réduits, voire la résidence des enfants transférée chez l'agresseur. Cette analyse souligne les résistances institutionnelles à la prise en compte des violences conjugales post-séparation dans la parentalité.

Autres publications :
Sueur Gwénola, Prigent Pierre-Guillaume, Mères « aliénantes » ou pères violents  ?, Empan, n° 128, 2022, pp. 69-76. https://doi.org/10.3917/empa.128.0069

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