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Une base de données bibliographiques des thèses pour le travail socialTHESIS
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Pensée et généalogie dans les institutions : entre refus et consentement.

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Thèse travail social
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Auteur : GAILLARD Georges

Établissement de soutenance : Université Lumière Lyon 2, 2002
Pagination : 395 f.

Thème : Travail social : établissements
Mots-clés : Établissement social et médicosocial ; Analyse institutionnelle ; Relation d'aide ; Psychologie clinique ; Identité professionnelle ; Travailleur social ; Symbolique ; Action sociale ;

Discipline : Psychologie
Région de soutenance : Rhône-Alpes
Directeur(s) : Fustier, Paul
Numéro national : 2002LY020083

Accès au texte intégral : http://theses.univ-lyon2.fr/documents/lyon2/2002/gaillard_g

Résumé : À partir d'interventions cliniques auprès de groupes professionnels et d'institutions de soin et de travail social, l'auteur considère : les mouvements de déliaison et/ou de confusion mortifères qui se déploient en ces lieux, et le travail psychique requis pour mener à bien la tâche primaire. Ces groupes doivent sans cesse s'extraire de/renoncer à la jouissance du trauma et à la jouissance du meurtre, ces deux fascinations qui engluent dans l'archaïque et détruisent la temporalité. Les positions professionnelles mettent aux prises avec des situations relevant de l'archaïque et du traumatique, sources d'excitations transgressives et de jouissances mortifères. Ces aspects sont recherchés à des fins identificatoires et simultanément maintenus en position de méconnaissance. Afin de déconfusionner les professionnels d'avec leurs "objets", de restaurer de la professionnalité et de permettre l'investissement des "usagers", une mise en pensée des éprouvés et des fantasmes est requise. Le travail de subjectivation requiert "du père", de la génération et de l'histoire. Il est corrélé aux modalités des arrimages symboliques existant entre les professionnels, le pôle hiérarchique (en tant que méta-organisateur oedipien) et la généalogie institutionnelle. Les mouvements pathogènes prennent la forme du refus, au travers d'une captation du pouvoir et d'une mise sous emprise de la généalogie institutionnelle. Celle-ci devient le lieu d'agirs meurtriers de la professionnalité. Le refus des descendants précipite la figure du "filicide", celui des ascendants le figure du "parricide", générant des dynamiques incestueuses et confusionnantes. Le dépassement du meurtre suppose un consentement de l'ensemble des professionnels à ce que "ça échappe" (du côté du pouvoir et du côté de la temporalité). Il potentialise le travail d'élaboration des incidences psychiques du lien aux "usagers" et du lien à l'histoire, à mêmes de soutenir les professionnels dans leur investissement de la tâche primaire.

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