L'agir incestueux dans la fratrie : essais de compréhension psychopathologique.
Établissement de soutenance : Université de Paris 5 René Descartes, 2006
Pagination : 2 vol. (384-XXI f.) ; 30 cm
Thème : Enfance-Famille
Mots-clés : Inceste ; Fratrie ; Traumatisme ; Psychopathologie ;
Discipline : Psychologie
Région de soutenance : Ile-de-France
Directeur(s) : Chabert, Catherine
Numéro national : 2006PA05037
Permalien Sudoc : http://www.sudoc.fr/120824620
Résumé : Cette recherche a pour objectif d'éclairer la question clinique et théorique de l'inceste dans la fratrie, de cerner quels en sont les enjeux spécifiques, à partir d'études de cas. Que se passe-t-il quand le fantasme de relation incestueuse avec le frère ou la soeur passe du désir à la réalisation effective ? Entrons nous dans un cadre psychopathologique ? De quelle nature est-il et comment le définir ? Pouvons-nous dégager les causes et les conséquences du passage à l'acte incestueux entre frère et soeur? Cet acte est-il de nature sexuelle ou essentiellement anti-dépressif ? Sommes-nous du côté de la pathologie du passage à l'acte ? Après un aperçu sur les études anthropologiques, la littérature, la mythologie, nous voulons tenter une approche psychopathologique de l'agir incestueux dans la fratrie, en nous attachant principalement à l'analyse de situations cliniques précises. La compréhension de cette problématique entre dans le cadre de l'investigation psychanalytique. Les observations commentées issues d'un matériel de psychothérapie, d'un matériel autobiographique et des études projectives donnent fondement à cette recherche. L'étude de sept cas à l'aide des épreuves projectives permet de mettre en évidence la fragilité identitaire, la dépendance à l'objet, la difficulté à élaborer la position dépressive. Le récit autobiographique éclaire la question de la genèse du comportement incestueux au sein de la fratrie. Ce témoignage permet de poser l'hypothèse du "Complexe de la mère morte", (A. Green, 1980). La notion de traumatisme est également exploitée pour illustrer la réalité clinique. Ces données générales servent de point de départ, de support à la construction théorique. La question du traitement est abordée en conclusion.