Les patronages catholiques de garçons dans le diocèse de Nantes de 1844 à 1965.
Établissement de soutenance : Université de Nantes, 2001
Pagination : 1001 p.
Thème : Jeunesse-Adolescence
Mots-clés : Adolescent ; Vie associative ; Catholicisme ; Histoire ; Animation socioculturelle ; Patronage ; Nantes ;
Période historique : 1844-1965
Discipline : Histoire
Région de soutenance : Pays de la Loire
Directeur(s) : Launay, Marcel
Numéro national : 2001NANT3010
Résumé : En 1844, le p e. Peigne fonde le 1er patronage catholique de garçons du diocèse de Nantes. Celui-ci a pour objectif de regrouper les enfants, les apprentis et les ouvriers pour les maintenir dans la foi, les protéger de la rue et leur offrir des activités de détente. Pendant près de quarante ans, Notre-Dame de toutes-joies exerce un monopole sur l'encadrement de la jeunesse. Les lois scolaires de 1880/82 entrainent le développement des patronages paroissiaux. Leur essor est relativement tardif car la priorité est donnée à l'école libre. L'implantation de l'ACJF dans le diocèse en 1902, donne une impulsion aux cercles d'études des patronages. La gymnastique et les sports en général, attirent les jeunes et permettent aux oeuvres de se développer entre les deux-guerres. D'autres activités, comme le théâtre, le cinéma et les colonies de vacances s'ajoutent à leur fonctionnement. La guerre 1914/18 les déstabilise mais ne les supprime pas. Au début des années trente, l'ACS s'implante dans les oeuvres de jeunesse et leur donne une ouverture vers le militantisme. Malgré les difficultés liées à l'occupation, les patronages continuent à fonctionner pendant la seconde guerre mondiale. A la libération,- les activités repartent. La croissance démographique contribue à augmenter les effectifs des patronages d'écoliers et des colonies de vacances. Cependant, les méthodes pastorales évoluent. La civilisation impose ses lois. La mission générale de Nantes, en 1958 met l'accent sur l'ACS et néglige les oeuvres traditionnelles. À la veille du concile Vatican II (1963-1965), les patronages d'enfants et de jeunes sont progressivement abandonnés malgré des efforts pour proposer des activités nouvelles dans le cadre des foyers culturels.