L'institution imaginaire de l'ethos : exigences pour une éthique de l'autonomie.
Établissement de soutenance : Université de Paris-Est Marne-la-Vallée, 2008
Thème : Lien social-Précarité
Mots-clés : Autonomie ; Concept ; Éthique ; Société ; Castoriadis Cornelius ;
Discipline : Philosophie
Région de soutenance : Ile-de-France
Directeur(s) : Castillo, Monique
Numéro national : 2008PEST0070
Permalien Sudoc : http://www.sudoc.fr/138872899
Résumé : Le sujet de ce travail porte sur le conditions pour qu'il soit pensable une "éthique de l'autonomie". Pour cette enquête j'ai mobilisé la philosophie de l'imaginaire de Cornelius Castoriadis. Ainsi, il s'agit de réfléchir non pas à une éthique "chez" Castoriadis, mais une éthique qui soit en mesure de répondre aux impératifs du projet visant l'autonomie humaine en puisant dans l'oeuvre de Castoriadis le sens d'un tel projet. Le travail tente ainsi d'élucider les conditions de possibilités de l'altération de l'ethos de la société : mode d'être collectif, horizon et source normative d'un groupe social donné (peuple, civilisation, etc.). Or, penser l'altération du monde social signifie penser la possibilité de l'autonomie ce qui implique, par voie de conséquence, penser une éthique et une politique qui favorisent son exercice. Or, nous ne pouvons pas parler d'"autonomie" dans le sens de la philosophie de Castoriadis sans évoquer aussitôt l'ontologie propre au domaine du social-historique, c'est-à-dire la question de l'institution de la société, du rapport psyché/société, de l'effectivité des significations imaginaires sociales, etc. Une "éthique de l'autonomie" : éducation/formation des individus comme membres et coparticipants à l'institution de la société comme telle ; faire être des individus "intéressés" pour le bien commun, capables d'intervenir dans le domaine publique et d'y revendiquer, capables aussi de poser des lois/normes pour la vie en commun.