En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation d'un simple cookie d'identification. Aucune autre exploitation n'est faite de ce cookie. OK
Une base de données bibliographiques des thèses pour le travail socialTHESIS
Une base de données bibliographiques des thèses pour le travail socialTHESIS
0

Les territoires ruraux à l'épreuve de nouvelles manières d'habiter : vivre en habitat non-ordinaire dans des espaces de faible densité.

Sélection Imprimer Statistiques
Thèse travail social
H
Auteur : MIALOCQ Madeleine

Établissement de soutenance : Université de Poitiers, 2020
Pagination : 412 p.

Thème : Territoire-Logement
Mots-clés : Milieu rural ; Habitat ; Précarité ; Marginalité ; Exclusion sociale ; Nouvelle-Aquitaine ; Occitanie ;

Discipline : Géographie
Région de soutenance : Nouvelle-Aquitaine
Directeur(s) : Royoux, Dominique et Imbert, Christophe
Numéro national : 2020POIT5007
Permalien Sudoc : https://www.sudoc.fr/258956429

Accès au texte intégral : http://www.theses.fr/2020POIT5007/document

Résumé : La thèse propose d'aborder un phénomène encore méconnu et néanmoins répandu : la présence d'habitats non-ordinaires dans les campagnes françaises. Les habitats ainsi dénommés concernent des habitats caractérisés par un écart aux normes de confort habituelles et/ou une irrégularité juridique de leur statut d'occupation (habitats sans permis). Les habitats légers (yourtes, tipis), mobiles (camions, caravanes) sont concernés ainsi que des formes en dur (granges en montagne) ou « intermédiaires » que sont les cabanes. Le parti pris de la thèse consiste à se pencher plus spécifiquement sur les espaces ruraux de faible densité afin de questionner un cas « limite » de ruralité, a priori voué au déclin, qui rencontre néanmoins une attractivité paradoxale. Le propos de la thèse conduit en effet à questionner la nature d'habitats habituellement abordés sous les thématiques de la précarité et de la marginalité, qui semblent trouver des avantages certains à l'installation dans des espaces de faible densité. Il s'agit alors ici de travailler sur les représentations et les pratiques des habitants en habitats non-ordinaires et de dépasser ainsi les stigmates qui peuvent être accolés à ce type d'habitat.La thèse s'appuie pour cela sur trois terrains situés dans la partie ouest de la France : quatre zones d'étude en Ariège, le lieu collectif Copeaux Cabana situé en Dordogne, et le hameau du Grand Pic en Haute-Vienne. Influencés par l'approche ethnographique, ils ont été effectués en immersion auprès d'une quinzaine de lieux, concernant autant des personnes habitant seules, qu'en couple, qu'en famille ou en communauté. A chaque fois les motivations, les trajectoires et les quotidiens ont été relevés afin de documenter les manières d'habiter présentes sur place. La thèse consiste dès lors en un recueil d'une diversité de manières d‘habiter relatives aux terrains étudiés, destiné, dans un second temps, à pouvoir alimenter la réflexion de l'évolution des territoires ruraux de faible densité face à des situations qui les mettent à l'épreuve, et de l'encadrement possible des habitats en situation d'irrégularité administrative.

Sélection Imprimer Statistiques