Établissement de soutenance : Université de Lyon (Comue), Université Lumière Lyon 2, 2016
Pagination : 432 p.

Thème : Territoire-Logement
Mots-clés : Habitat à loyer modéré ; Quartier ; Logement social ; Banlieue ; Représentation sociale ; Art ; Tourisme ; Culture ; Marseille ; Paris ; Montréal ;

Discipline : Géographie
Région de soutenance : Auvergne-Rhône-Alpes
Directeur(s) : Lefort, Isabelle et Charmes, Éric
Numéro national : 2016LYSE2163
Permalien Sudoc : https://www.sudoc.fr/203077679

Accès au texte intégral : http://www.theses.fr/2016LYSE2163/document

Résumé : Cette thèse pose la question de la modification de l'image de la cité d'habitat social, à partir du constat du développement de pratiques touristiques et artistiques en son sein et dans les marges métropolitaines en général. C'est donc plus globalement l'hypothèse d'une revalorisation des lisières socio-spatiales qui est traitée. La cité d'habitat social, plus encore lorsqu'elle s'incarne dans la forme du grand ensemble des décennies 1950-1970, condense le discrédit et donc l'enjeu du questionnement ici traité : les pratiques touristiques et artistiques analysées signent-elles la mise en circulation d'une nouvelle image des cités qu'elles explorent ? Corrélativement, dans quelle mesure peut-on parler de pratiques pionnières ? A partir d'enquêtes sur des terrains marseillais (quartiers nord), parisiens (banlieue populaire des Nord et Sud-Est de Paris) et montréalais (l'ensemble d'habitat social Jeanne-Mance), la thèse expose que ces détours « récréa(r)tistes » interrogent la fabrique de la (re)connaissance des espaces stigmatisés et sont à ce titre porteurs d'enjeux politiques, esthétiques et économiques.