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Une base de données bibliographiques des thèses pour le travail socialTHESIS
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La honte comme sauvegarde de la subjectivité dans la clinique des troubles alimentaires.

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Thèse travail social
H
Auteur : KARCHER Brigitte

Établissement de soutenance : Université de Nice-Sophia Antipolis, 2014
Thème : Santé mentale-Souffrance psychique
Mots-clés : Trouble du comportement alimentaire ; Honte ; Addiction ; Subjectivité ; Alimentation ; Traumatisme ; Obésité ; Médiation éducative ; Musique ;

Discipline : Psychologie
Région de soutenance : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Directeur(s) : Bisson, Thierry
Numéro national : 2014NICE2021
Permalien Sudoc : http://www.sudoc.fr/180473174

Accès au texte intégral : https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01063279

Autres publications :
Karcher Brigitte, La médiation musicale et le traitement de la honte, Cliniques méditerranéennes, n° 93, 2016/1, p. 203-220. URL : https://dx.doi.org/10.3917/cm.093.0203

Résumé : "Être esclave de", perdre son autonomie, voir sa liberté personnelle entravée ; autant de manières de vivre l'asservissement que représente toute addiction. Un comportement répétitif lié à une dépendance entraînant une consommation excessive, c'est ainsi qu'on définit l'addiction, ce qui la rattache à une forme d'esclavage et, par extension, élargit le champ des recherches au domaine des troubles alimentaires. En effet, ceux-ci impliquent le plus souvent un comportement de dépendance vis-à-vis de la nourriture, au point d'en faire une véritable aliénation. Alors même que les patients concernés se présentent plus objets que sujets, un affect émerge dans le transfert : la honte. La honte est une émotion enfouie, secrète, le plus souvent silencieuse. Elle ne s'avoue pas facilement, effectivement "la honte de la honte empêche de dire la honte" qui revient à mettre en évidence l'impossibilité d'exprimer l'indicible. Partant du constat selon lequel les sujets souffrant de troubles alimentaires ressentent majoritairement de la honte, nombre d'auteurs (M. Corcos, G. Apfeldorfer) ont estimé que ce sentiment, en cas d'obésité notamment, était lié à l'image véhiculée, reléguant l'affect de honte au rang de symptôme annexe, quand il sera question ici de le considérer comme à l'origine de celui-ci. Non seulement la honte ne serait pas un symptôme secondaire, mais encore elle constituerait bel et bien un symptôme primaire dont le trouble alimentaire ne serait qu'un avatar. La honte sera ici considérée sous l'angle du trauma, notamment d'un trauma infantile dont nous tentons d'en démontrer les origines. Partant de là nous abordons les demandes formulées par cette clinique spécifique et les ouvertures thérapeutiques dont la médiation artistique.

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