L'animation : un moyen de développer les déterminants de l'autonomie des personnes âgées.
Établissement de soutenance : Université Lumière Lyon 2, 2011
Thème : Grand âge-Vieillissement
Mots-clés : Animation socioculturelle ; Personne âgée ; Loisir ; Qualité de la vie ; Vieillissement ; Autonomie ; Motivation ; Recherche-action ; Empowerment ; Équipement socioculturel ; Canada ;
Discipline : Psychologie
Région de soutenance : Rhône-Alpes
Directeur(s) : Ploton, Louis
Numéro national : 2011LYO20048
Permalien Sudoc : http://www.sudoc.fr/169655296
Résumé : Le pourcentage important de personnes âgées dans nos pays est compensé par le fait qu'elles ont une validité et des capacités physiques et mentales qui diffèrent assez peu de celles des plus jeunes générations. Mais il faudrait que ce processus soit utilisé comme il le mérite et que les capacités de ces générations soient employées au mieux et au minimum et que leur rôle dans la société ne soit pas découragé. Louis Ploton écrit que "la démarche d'autonomisation passe par un préalable méthodologique consistant à renoncer à regarder nos interlocuteurs âgés comme des sujets ayant perdu quelque chose, pour les considérer comme ayant recours à d'autres mécanismes, d'autres façons de faire, d'autres modalités relationnelles dans un contexte donné". Nous partons de l'hypothèse que le degré d'autonomie des personnes âgées (à niveau de santé égal) s'inscrit dans une interaction avec l'exercice d'un "leadership" suffisant, de leur degré de motivation et de la qualité de leur insertion sociale. C'est pourquoi nous présenterons un programme de recherche-action, entrepris dans le cadre des clubs de personnes âgées (dits clubs de l'âge d'or), dans une province canadienne, visant à passer par le canal du "leadership" des aînés pour accroitre leur motivation, améliorer leur insertion sociale et leur autonomie. Nous nous attachons ainsi à proposer l'animation, prise en main par les aînés, comme levier pouvant agir positivement, de manière globale, sur les déterminants de l'autonomie en particulier la motivation et l'insertion sociale. Cela reposera sur une démarche argumentative, faute de pouvoir apporter des preuves expérimentales formelles, en l'absence de moyens de mesure satisfaisants des phénomènes en interactions.