Construction d'un modèle de recherche pluriméthodologique en vue d'évaluation et d'intervention à l'école : le cas d'incivilités et violences scolaires.
Établissement de soutenance : Université de Paris 5 René Descartes, 2010
Pagination : 1 vol. (255 f.) : ill. ; 30 cm
Thème : École-Enseignement
Mots-clés : Incivilité ; Violence ; École ; Anxiété ; Élève ; Estime de soi ; Victime ; Grèce ; Athènes ;
Discipline : Psychologie
Région de soutenance : Ile-de-France
Directeur(s) : Coslin, Pierre G.
Numéro national : 2010PA05H119
Permalien Sudoc : http://www.sudoc.fr/153671998
Résumé : Notre étude porte sur un échantillon représentatif de 44 écoles de l'agglomération athénienne et analyse les réponses de 2003 enfants sur une base de 6000 élèves. Nous avons utilisé, comme moyens de recueil des données, le Questionnaire d'intimidation et de victimisation d'Olweus, l'Échelle de l'estime de soi de Rosenberg, l'Échelle du locus de contrôle de Nowicki et Strickland et l'Echelle d'Anxiété Apparente de Finch, Kentall and Montgomery. La recherche utilise comme définition opérationnelle celle d'Olweus (1993). L'analyse quantitative globale montre que 14,3% des élèves seraient des victimes, 8,8% des agresseurs et 6,7% des agresseurs/victimes. Par ailleurs le pourcentage de victimisation du groupe d'enfants migrants est plus élevé que celui du groupe d'enfants grecs. De plus, le pourcentage des enfants du primaire impliqués dans des actes de violence est plus élevé que celui des enfants du collège. Les garçons ont tendance à employer la violence physique alors que les filles ont davantage recours à la violence verbale. Les agresseurs sont souvent issus de la même classe que leurs victimes et ils agissent plus souvent seuls qu'en bande. À l'analyse des données : l'estime de soi présente une corrélation négative aussi bien par rapport au locus de contrôle, qu'à l'inquiétude excessive, à l'angoisse somatique et à la concentration. En ce qui concerne les facteurs prédictifs de la victimisation, les résultats ont montré que la classe (âge), l'origine ethnique, le locus de contrôle, l'inquiétude excessive et l'angoisse somatique en font partie. Alors que le sexe, l'acceptation sociale ainsi que l'irritabilité/angoisse excessive concernent plutôt les facteurs prédictifs de l'intimidation.