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Une base de données bibliographiques des thèses pour le travail socialTHESIS
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Le sentiment d'abandon familial et social chez les adolescents : lien avec l'incivilité et la délinquance : étude comparative entre différents contextes familiaux en France et en Afrique de l'Ouest (cas de Guinée) : contribution à la compréhension du phénomène d'incivilité juvénile des 12-16 ans.

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Thèse travail social
Auteur : DIABY Bakeba

Établissement de soutenance : Université de Picardie Jules Verne, 2009
Pagination : 2 vol. (591 f.- [47] f.) : graph.

Thème : Justice-Délinquance
Mots-clés : Incivilité ; Délinquance juvénile ; Famille ; Abandonnisme ; Résilience ; Adolescent ; Analyse comparative ; Guinée ; France ;

Discipline : Psychologie
Région de soutenance : Picardie
Directeur(s) : Riard, Émile-Henri
Numéro national : 2009AMIE0030
Permalien Sudoc : http://www.sudoc.fr/169843351

Résumé : Le présent travail de thèse tente de répondre à deux questions cruciales: Peut-on expliquer la tendance et le vécu incivique des enfants et des adolescents par leur sentiment d'abandon ? Dans quelle mesure ce sentiment est-il aggravé par le défaut de socialisation et les pertes d'objets chez les enfants, ainsi que d'autres facteurs internes et/ou externes de la déviance sociale ? Pour y parvenir, nous pensons qu'il existe une relation causale entre le sentiment d'abandon chez les adolescents et leur tendance incivique ou délictuelle. La vision la plus schématique de ces deux variables met en scène deux personnages, celui de la mère qui se sent abandonnée par un mari jugé défaillant et celui de l'enfant adolescent qui, à son tour, a un sentiment d'abandon lié la plupart du temps à ce même sentiment maternel. Par ailleurs, à l'échelle mondiale, le contexte social et économique connaît aujourd'hui un changement d'attitude de l'environnement culturel et, parfois, une défaillance institutionnelle et médiatique, dans lesquels se développent des comportements déviants (incivilité, violences et actes délictuels): au sein de la jeunesse et des adultes, dans la famille et à l'école, en milieu urbain et rural, à l'intérieur des villes et au-delà des frontières. Ce phénomène, qui n'est pas nouveau, mais dont on a constaté la montée en puissance ces dix dernières années, en France mais aussi en Afrique, est d'autant plus alarmant et d'actualité qu'il toucherait, dans une certaine mesure, la petite enfance, à la maison, dans la rue, voire désormais à l'école maternelle. Le centre de notre préoccupation s'articule autour de l'adolescence et de son interaction avec la famille (nucléaire ou élargie) et les autres agents de la socialisation. Au cours de cette étude, nous avons émis l'hypothèse principale selon laquelle à l'origine de l'incivilité juvénile se trouverait un sentiment d'abandon à la fois à caractère affectif et économique auquel une réponse appropriée n'aurait pas été apportée à un moment donné. Nous avons cherché à vérifier si le sentiment d'abandon familial et social favorisait chez les adolescents la tendance à l'incivilité, et s'il avait un poids plus ou moins dominant et déterminant dans le contingent des facteurs à la fois psychologiques et socio-économiques responsables de la déviance générale. Nous avons également retenu l'hypothèse selon laquelle l'enfant pouvait être résilient et ne pas tomber dans le piège de l'incivilité malgré la présence des déterminants puissants.

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