Établissement de soutenance : Université de Toulouse 2 Le Mirail, 2008
Pagination : 1 vol. (163 p.) ; 30 cm

Thème : Handicap-Situations de handicap
Mots-clés : Autisme ; Enfant handicapé ; Psychologie du développement ; Régression ;

Discipline : Psychologie
Région de soutenance : Midi-Pyrénées
Directeur(s) : Rogé, Bernadette
Numéro national : 2008TOU20080
Permalien Sudoc : http://www.sudoc.fr/130581801

Résumé : L'objectif de cette étude est de décrire la régression dans l'autisme et de présenter les profils des enfants avec et sans régression dans une approche comparative et longitudinale. Au total, 66 enfants (34 sans régression, 32 avec régression) âgés de 2 à 8 ans et atteints d'autisme ont été inclus dans notre protocole. Dans un premier temps, 3 questionnaires sur la régression ont été administrés auprès des parents de manière rétrospective. Les résultats montrent que la régression apparaît entre 18-24 mois et de manière soudaine dans la majorité des cas (56,3%). Les domaines les plus touchés sont le langage oral, le sourire social, les gestes communicatifs. Alors que les capacités motrices sont souvent préservées. Dans un second temps, les analyses comparatives à l'aide des outils d'évaluation (ADI-R, ADOS-G, Griffiths, PEP-R, SON-R) nous ont permis de mettre en évidence les différences entre les groupes d'enfants avec et sans régression. Les enfants avec régression prononcent leurs premiers mots plus tôt par rapport aux enfants sans régression. Les parents d'enfants avec régression présentent des inquiétudes plus tôt comparés au groupe sans régression. De plus, les enfants avec régression obtiennent des scores plus élevés dans l'ADI-R qui traduisent une sévérité plus prononcée de la symptomatologie autistique et des scores moins élevés dans le PEP-R qui montrent un retard du développement plus important. Enfin, les trajectoires développementales ont été retracées afin d'illustrer les profils des enfants sur 2 et 3 ans et l'effet de la régression sur l'évolution des capacités. Le suivi sur 3 ans montre des différences significatives au niveau du langage oral entre les groupes. La trajectoire développementale des capacités langagières semble être moins positive dans le groupe avec régression.