Des réformes monarchiques à la bienfaisance nationale : la mise en œuvre des politiques sociales entre Seine et Somme, 1764-1795.
Établissement de soutenance : Université de Rouen, 2007
Pagination : 2 vol. (517 f.) ; 30 cm
Thème : Action sociale : histoire et perspectives
Mots-clés : Politique sociale ; Aide sociale ; Pauvreté ; Histoire ; Centre d'accueil ; Seine-Maritime ; Somme ;
Période historique : 1764-1795
Discipline : Histoire
Région de soutenance : Haute-Normandie
Directeur(s) : Jessenne, Jean-Pierre
Numéro national : 2007ROUEL582
Permalien Sudoc : http://www.sudoc.fr/122283732
Résumé : "La lutte contre la pauvreté dans le royaume de France se transforme en 1764 à partir du ministère l'Averdy qui nomme une commission destinée à prendre en compte les courants de pensée de l'élite aux fins d'une éradication du vagabondage. Cet effort aboutit à la création des dépôts de mendicité en 1768. Cette politique de concertation est reprise par Turgot dix ans plus tard au cours des conférences réunies à Montigny dont les transformations sociales de la société des pauvres est le thème essentiel. C'est l'étude des mises en œuvre de ces politiques que nous proposons de montrer entre Seine et Somme : travail concerté des municipalités, de l'Intendance, propositions des Assemblées provinciales d'abord, mise en relation des compétences des magistrats et du savoir pratique des curés ensuite. Ces derniers sont les indispensables relais entre les villes, Rouen deuxième ville du Royaume ou Amiens, et les campagnes du pays de Caux ou de Picardie. La Révolution française modifie l'esprit du combat contre la misère au travers des interventions du Comité de mendicité de 1791 ou de la Commission des Secours publics de la Convention Nationale. Toutes les actions menées trouvent des traductions locales dans les hôpitaux généraux, les bureaux de bienfaisance ou les ateliers de charité. L'acmé de cette étude est l'aboutissement de la Bienfaisance nationale en l'an II. La lutte contre la pauvreté est inefficace cependant tant que la régulation de l'approvisionnement des marchés en grain est aléatoire. Le 9 thermidor met fin à l'espérance d'une abolition de la misère et de l'avènement du bonheur pour le ""quatrième ordre"""