Les solidarités privées dans l'agglomération d'Antananarivo (Madagascar) en 1997 : famangiana (visites), cohabitation, entraide financière et matérielle.
Établissement de soutenance : Institut d'études politiques de Paris, 2005
Pagination : 1 vol. (334 p.) ; 30 cm
Thème : Lien social-Précarité
Mots-clés : Solidarité ; Famille ; Revenu ; Madagascar ;
Discipline : Sciences économiques
Région de soutenance : Ile-de-France
Directeur(s) : Blanchet, Didier
Numéro national : 2005IEPP0038
Permalien Sudoc : http://www.sudoc.fr/115237887
Résumé : La thèse est consacrée à l'étude de trois formes de "solidarités" dans l'agglomération d'Antananarivo (Madagascar) : les famangiana, ou visites accompagnées d'un don, réalisées à l'occasion de certains événements ; la cohabitation au sein d'un même ménage ; et l'entraide matérielle et financière entre ménages différents. Les famangia sont une pratique fort répandue (77% des ménages en ont réalisé un en trois mois), qui se manifestent nettement plus lorsque survient un événement malheureux (un décès), qu'heureux (une naissance). La participation des ménages à cette coutume malgache est déterminée notamment par la taille de leur réseau de relations, tandis que les montants des dons qu'ils réalisent sont déterminés par des facteurs économiques (notamment leur revenu). La cohabitation à l'intérieur d'un même ménage, elle, a lieu essentiellement entre les parents et leurs enfants, et est un phénomène massif, puisque très peu de personnes vivent seules (moins de 2%). La cohabitation intergénérationnelle (entre les enfants adultes et leurs parents) semble davantage bénéficier aux jeunes qu'à leurs parents. L'entraide financière et matérielle avec d'autres ménages, enfin, a concerné deux ménages de l'agglomération d'Antananarivo sur trois sur une période de six mois. Lors des transferts qui en découlent, le solde de l'agglomération vis-à-vis du reste du monde est largement positif, en raison notamment des aides reçues de l'étranger. La majeure partie des transferts a lieu entre les parents et leurs enfants, mais, au contraire de la cohabitation, pour l'entraide financière et matérielle, le solde est largement favorable aux parents.