Établissement de soutenance : Université Lumière Lyon 2, 2000
Pagination : 536 f. ; 30 cm

Thème : École-Enseignement
Mots-clés : Violence ; École ; Enseignement primaire ; Collège ; Lycée ; Formation ; Enseignant ; Violence scolaire ;

Discipline : Sciences de l'éducation
Région de soutenance : Rhône-Alpes
Directeur(s) : Merieu, Philippe
Numéro national : 2000LYO20081
Permalien Sudoc : http://www.sudoc.fr/067119247

Résumé : Y a-t-il une structure des états-limites qui évoluent en moments de violence dans la situation de classe ? A partir de la lecture et de l'analyse de situations de classe violentes vécues, il s'agit de vérifier l'hypothèse selon laquelle il y aurait une structure des moments de violence en classe à l'école élémentaire, au collège ou au lycée. Les spirales de violence semblent, dans les faits, évoluer selon trois phases. Tout paraît se dérouler comme si un individu, en quête identitaire demandait aux situations d'avoir énormément de sens. Le défaut de sens précipiterait cet individu dans une violence qui s'exprimerait en transgressions et débordements. A la lumière de cette structure, nous avons relu trois pédagogues, tous engagés, à des époques différentes, dans la création d'un nouveau rapport à la situation d'apprentissage face à des publics scolairement en échec et socialement exclus. Les enseignements de J. H. Pestalozzi (1746-1827), A. S. Makarenko (1888-1939) et G. M. Bosco (1815-1888) nous ont permis l'élaboration d'un registre de pratiques pédagogiques susceptibles de répondre ou d'éviter les situations de classes violentes. Ce registre, non exclusif, met en perspective des pratiques pédagogiques qui rendent les enseignants capables de faire face aux états-limites qu'ils ont à vivre dans leur classe. Il pourrait être un élément de réflexion et d'exercice pour les publics d'enseignants en formation.