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Thesis Une base de données bibliographiques des thèses pour le travail social

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Les ouvrières, des années 1968 au très contemporain : pratiques et représentations.

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Thèse travail social
Auteur : GALLOT Fanny

Établissement de soutenance : Université Lumière Lyon 2, 2012
Thème : Travail-Emploi
Mots-clés : Ouvrier ; Travail des femmes ; Génération ; Égalité professionnelle ;

Discipline : Histoire
Région de soutenance : Rhône-Alpes
Directeur(s) : Zancarini-Fournel, Michelle
Numéro national : 2012LYO20115
Permalien Sudoc : http://www.sudoc.fr/185593038

Thèse publiée : En découdre : comment les ouvrières ont révolutionné le travail et la société / Fanny Gallot. - Paris : La Découverte, 2015.- ISBN 978-2-7071-8241-8

Résumé : Cette thèse porte sur les ouvrières en France des années 1968 au très contemporain. Elle s'appuie principalement sur deux entreprises, Chantelle et Moulinex, et leurs usines de Saint-Herblain (Loire Atlantique) et Alençon (Basse Normandie), respectivement. Elle s'intéresse à la formation d'une génération d'ouvrières, la génération 1968. Celles-ci, embauchées au début des années 1970, traversent ensemble la séquence historique de l'"insubordination ouvrière", puis vieillissent ensemble avant de se trouver licenciées dans les années 1990 ou 2000. La formation de cette génération s'inscrit dans un contexte de bouleversement de l'organisation de la production et de diffusion des féminismes à l'usine, qui affectent la division sexuée du travail - salarié et domestique. En réponse, les gouvernements successifs et le patronat développent les discours paradoxaux de la conciliation entre vie familiale et vie professionnelle d'une part et de l'égalité professionnelle de l'autre. L'étude des pratiques des ouvrières à l'usine vise à montrer si, et comment, les ouvrières parviennent à prendre la parole dans les sphères publique et privée, et dans quelle mesure, pour ce faire, elles déploient une agency particulière qui rend possible des reconfigurations dans les normes de classe et de genre. Tandis que les grèves, les pratiques quotidiennes communes et l'émergence de syndicalistes à l'usine favorisent la formation des figures des filles de Chantelle et des ouvrières de Moulinex, les fermetures d'usine interrompent brutalement cette dynamique et atomisent ces collectifs. Dès lors, chaque licenciée n'est plus qu'une ancienne de, qui cherche à se reconvertir, explorant alors différentes pistes y compris culturelles, de façon à juguler la souffrance du licenciement.

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