En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation d'un simple cookie d'identification. Aucune autre exploitation n'est faite de ce cookie. OK

Thesis Une base de données bibliographiques des thèses pour le travail social

Thesis Une base de données bibliographiques des thèses pour le travail social

0

Jardiner ensemble dans la ville, une question de préservation : étude anthropologique de jardins collectifs urbains.

Sélection Imprimer Statistiques
Thèse travail social
H
Auteur : ALBERT Frédérique

Établissement de soutenance : Université de Nice-Sophia Antipolis, Université Côte d'Azur (Comue), 2019
Pagination : 419 p.

Thème : Culture-Loisirs
Mots-clés : Milieu urbain ; Jardin familial ; Jardinage ; Écologie ; Identité collective ; Anthropologie culturelle ;

Discipline : Ethnologie
Région de soutenance : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Directeur(s) : Boursier, Jean-Yves
Numéro national : 2019AZUR2021
Permalien Sudoc : https://www.sudoc.fr/242216595

Accès au texte intégral : https://theses.hal.science/tel-02468338

Thèse publiée : Jardins potagers collectifs : déambulation ethnologique : Saint-Malo et Dinan/Frédérique Albert. Paris : L'Harmattan, 2021. 227 p.- (Coll. Terrains, récits et fictions) ISBN 978-2-343-22185-4

Résumé : Cette étude anthropologique de quatre jardins collectifs urbains, familiaux et partagés, montre que la question de la préservation y est centrale. Il s'agit de jardins cultivés de façon biologique. Le lien des jardiniers aux plantes cultivées, et notamment aux plantes plus sauvages, comme les mauvaises herbes, y est particulier, comme dans toute horticulture de jardinage, mais aussi justement en raison de ce choix du mode de culture. Les jardiniers échangent beaucoup entre eux, des savoirs, mais aussi des plantes, des légumes, de façon non contraignante. Ce qu'ils donnent emporte une partie d'eux, car ils les ont cultivés eux-mêmes. Ils envisagent leur collectifs comme à part dans la société. Les conflits y sont difficilement admissibles et réglés en faveur de la stabilité du groupe, car il existe une forme d'idéalisation de la collectivité en rapport avec ce lieu particulier au sein de la ville. Le jardin représente en effet pour eux une forme de présentation de soi en tant qu'individu, mais aussi de la collectivité face à la ville. Il est également considéré comme une portion de nature douée d'intentions bienveillantes et généreuses envers les humains, mais aussi comme un paysage, car il est dévoué à la contemplation. Tout ceci en fait un lieu à protéger, à préserver et la clôture qui le ceint matérialise cette volonté de protection. Le jardin est donc un lieu civilisé face à la ville qui représente le sauvage. La clôture qui sépare le jardin de l'extérieur n'empêche pas les échanges, de plantes, de savoirs ; entre les humains, comme entre les non-humains. En fin de compte, tous ces prismes pour observer ces jardins collectifs se rejoignent pour les envisager comme des lieux à préserver, dont l'imaginaire est lié à celui du paradis, lieu prolifique et clos. Trois logiques horticoles des jardiniers, productive, esthétique et écologique sont identifiées et y sont directement liées.

Sélection Imprimer Statistiques

Mes favoris

4

gerer mes paniers

0