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Thesis Une base de données bibliographiques des thèses pour le travail social

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« Y a-t-il des papillons au Liban ? » : guerres, migrations et transmissions : recherche auprès de familles libanaises vivant en France.

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Thèse travail social
H
Auteur : SAWAYA Michèle

Établissement de soutenance : Université Paris 13, 2019
Pagination : 451 p.

Thème : Immigration-Interculturalité
Mots-clés : Immigration ; Traumatisme ; Guerre ; Transmission culturelle ; Intergénérationnel ; Histoire familiale ; Liban ; France ;

Discipline : Psychologie
Région de soutenance : Ile-de-France
Directeur(s) : Baubet, Thierry
Numéro national : 2019PA131096
Permalien Sudoc : https://www.sudoc.fr/257394729

Accès au texte intégral : https://theses.hal.science/tel-03347368

Résumé : Aujourd'hui, l'existence d'une transmission d'expériences traumatiques, du parent à l'enfant, ne fait plus de doute. S'il existe différents paradigmes qui rendent compte de ces phénomènes, nous nous basons sur deux versants de la transmission psychique : intergénérationnelle et transgénérationnelle. Nous nous intéressons à la transmission du vécu de guerre chez des libanais migrants, à travers la narration de l'histoire parentale ainsi que des éléments non verbaux. Nous avons rencontré des Libanais qui ont quitté le Liban pendant la période de la guerre civile (1975-1990) et qui ont eu des enfants en France après la fin des conflits. Ces rencontres se sont effectuées en deux temps : d'abord des entretiens semi-directifs avec les parents, analysés de manière transversale avec la méthode qualitative phénoménologique (IPA), ensuite des entretiens avec les enfants nés en France, précédés d'une passation d'épreuves projectives (Rorschach et TAT). La double méthodologie a permis de considérer la transmission du point de vue des parents et des enfants. Le vécu de guerre, ainsi que le voyage migratoire apparaissent dans la recherche comme des nœuds dans l'histoire familiale. Cet évitement de la transmission est en lien avec une volonté de protéger l'enfant de la violence de ces souvenirs. Face à des parents qui ont des difficultés à narrer leur histoire, les enfants cherchent à compléter les manques dans le récit. Les épreuves projectives montrent entre autres, des angoisses de séparation, une perception potentiellement menaçante de la relation, ainsi qu'un défaut de pare-excitation. La guerre et la migration, apparaissent dans les histoires, comme en écho avec un récit parental latent. Pour ancrer leur filiation à travers l'accès à une histoire familiale, les enfants sont en quête de mots pour se raconter.

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