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Thesis Une base de données bibliographiques des thèses pour le travail social

Thesis Une base de données bibliographiques des thèses pour le travail social

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"L'heure de nous-mêmes a sonné" : mobilisations antiracistes et rapports sociaux en Ile-de-France (2005-2018).

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Thèse travail social
H
Auteur : PICOT Pauline

Établissement de soutenance : Université Sorbonne Paris Cité (Comue), Université de Paris 7 Denis Diderot, 2019
Pagination : 467 p.

Thème : Immigration-Interculturalité
Mots-clés : Militantisme ; Racisme ; Relation interethnique ; Action collective ; Minorité culturelle ;

Discipline : Sociologie
Région de soutenance : Ile-de-France
Directeur(s) : Poiret, Christian
Numéro national : 2019USPCC046
Permalien Sudoc : https://www.sudoc.fr/248189263

Accès au texte intégral : http://www.theses.fr/2019USPCC046/document

Autres publications :
Picot Pauline, « Intellectualiser la révolte » : trajectoires de militant·e·s antiracistes post- et décoloniaux·ales, Mouvements, S2, 2022, pp. 140-152. URL : https://doi.org/10.3917/mouv.hs02.0140

Résumé : Cette thèse repose sur une enquête ethnographique menée entre 2013 et 2017 par observation (à des degrés de participation divers) et par entretiens, et sur une analyse de corpus. Elle vise à saisir l'activité militante concrète de plusieurs collectifs antiracistes franciliens : la Brigade anti-négrophobie, le Conseil représentatif des associations noires, le Parti des Indigènes de la République, le réseau Reprenons l'initiative contre les politiques de racialisation et le comité d'organisation des Journées contre l'islamophobie. Croisant sociologie de l'action collective, des relations interethniques et des rapports sociaux, la thèse déroule le fil de l'analyse du travail militant au sein de ces collectifs. Il s'agit, d'un côté, d'expliquer ces mobilisations au regard des conditions sociales de leur apparition – le contexte politique, l'état du champ militant antiraciste – et leur conjonction avec les trajectoires des militant.e.s ; et d'un autre côté, de se pencher sur ce que l'action collective produit pour ceux et celles qui y participent. On verra ainsi comment les mobilisations antiracistes déclenchées à partir du milieu des années 2000, du fait de militantes et de militants français héritiers de l'immigration (post) coloniale, participent d'une lutte pour l'hégémonie sur la définition du racisme en France : l'action collective contribue à produire des intellectuel.le.s, qui produisent de la théorie sur le social. Les formes de travail militant observées et analysées (intellectuel/domestique/émotionnel, visible/invisible) permettent d'interroger les façons dont s'actualisent les rapports de classe, de race et de sexe dans et par l'activité militante. Enfin, ces mobilisations ouvrent la perspective de la constitution des catégories minorisées dans les rapports sociaux de race en groupes sociaux « pour soi », politiquement représentés, c'est-à-dire la possibilité de formes de communalisation minoritaire.

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