L'après-violence : (ré)conciliations (im)possibles ?
Établissement de soutenance : Université de Paris 8 Vincennes-Saint-Denis, 2017
Pagination : 476 p.
Thème : Justice-Délinquance
Mots-clés : Violence ; Réconciliation ; Démocratie ; Justice ; Libéralisme ; Afrique du Sud ;
Région de soutenance : Ile-de-France
Permalien Sudoc : https://www.sudoc.fr/220219354
Autres publications :
La réconciliation nationale après les violences : arguments pour la déconciliance l'après violence / Anouk Colombani. Paris : L'Harmattan, 2020. 387 p. (Coll. La philosophie en commun) ISBN 978-2-343-20580-9
Résumé : Plus d'une cinquantaine de processus de réconciliation nationale ont vu le jour depuis la fin des années 80, pourtant la réponse reste incertaine, est-il possible de se réconcilier ? Il semblerait que les violences extrêmes qui ont émergé durant le XXe siècle aient créé un paradoxe insoluble : d'un côté, il faut se réconcilier pour éviter de nouveaux massacres (la violence n'entraîne-t-elle pas la violence ?), de l'autre, il n'a jamais paru aussi incongru d'en appeler à se réconcilier. Qui a le droit d'intimer l'ordre à un survivant de génocide d'accepter la réconciliation ? La thèse fait l'hypothèse que la réconciliation n'en est jamais vraiment une à cause de l'incapacité de la pensée libérale à penser la violence et plus largement de la difficulté des sciences humaines et sociales à faire face à la violence. Il s'agit dès lors de comprendre le roman scientifique que racontent la philosophie libérale et la justice transitionnelle, puis de réfléchir à une philosophie du concret et du détail, qui se rapprocherait de l'histoire et de l'anthropologie afin de saisir au vif ce que nous appelons, sans vraiment nous y intéresser, violence.