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Thesis Une base de données bibliographiques des thèses pour le travail social

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Le bidonville de "La place" : l'intégration en marge des institutions républicaines dans la France contemporaine.

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Thèse travail social
H
Auteur : DAUBEUF Jean-Baptiste

Établissement de soutenance : Université de Lorraine, 2018
Pagination : 433 p.

Thème : Territoire-Logement
Mots-clés : Habitat ; Bidonville ; Gens du voyage ; Pauvreté ; Migrant ; Intégration ; Conditions de vie ; Ethnicité ; Genre ; Identité ;

Discipline : Sociologie
Région de soutenance : Grand Est
Directeur(s) : Marchal, Hervé
Numéro national : 2018LORR0165
Permalien Sudoc : https://www.sudoc.fr/233346775

Accès au texte intégral : http://docnum.univ-lorraine.fr/public/DDOC_T_2018_0165_DAUBEUF.pdf

Autres publications :
Idées reçues sur les bidonvilles en France / Jean-Baptiste Daubeuf, Hervé Marchal, Thibaut Besozzi. Paris : Le Cavalier bleu, 2017, 126 p. ISBN 979-10-318-0197-1

Résumé : Le terme de bidonville est réapparu ces dernières années en France dans les discours politiques et médiatiques. Bien qu'utilisé à l'origine pour désigner les lieux d'habitations des populations identifiées comme Roms, ce mot est mobilisé aujourd'hui pour évoquer aussi bien un phénomène lié à la très grande pauvreté que des processus de relégation et d'exclusion. Pourtant, de nombreux travaux en sociologie et en anthropologie ont montré la capacité intégratrice du bidonville, en particulier lorsqu'il facilite la mise en relation des migrants avec leur environnement social. L'objet est donc complexe et une tension interne permanente structure la fonction sociale qu'il joue : il est à la fois piège et à la fois sas. L'évolution du contexte social, économique et politique des dernières décennies demande donc de réinterroger les connaissances acquises durant la période des années 1960-1970, à un moment où la France avait compté jusqu'à 70 000 habitants au sein des bidonvilles. Alors que les raisons expliquant la présence et le maintien des bidonvilles sur le territoire ont évolué, les formes d'intégration qui y sont associées se sont elles aussi transformées. En effet, le modèle « français d'intégration », très homogène et mécanique, s'appuyait jusqu'à récemment sur l'emploi et une assimilation normative ; toutefois, les nouvelles formes de pauvreté et l'affaiblissement des institutions régulatrices telles que la famille, l'école ou l'État ont conduit à des difficultés croissantes pour accueillir les nouveaux arrivants. C'est alors de plus en plus l'État-providence qui a pris en charge ces mécanismes, mais les défaillances sont multiples et elles expliquent en partie la relégation et la marginalisation de certains individus présents sur le territoire français. Dès lors, l'objectif de ce travail est de saisir si les bidonvilles jouent toujours un rôle intégrateur, et si cela est le cas, quelles en sont les différentes modalités. Pour répondre à cette question, la thèse s'appuie sur une ethnographie de deux années menée dans le nord-est de la France auprès d'une douzaine de familles vivant dans un bidonville. À partir de l'analyse des problématiques du quotidien, nous décrirons de quelle manière se mène leur accès à la société française et en quoi leurs conditions de vie peuvent constituer des freins ou des facilitateurs dans ce parcours. Il s'agira en outre de comprendre de la façon dont les habitants stabilisent et donnent une cohérence à leurs trajectoires, en particulier face à un monde urbain mouvant, changeant et fragilisant les modalités de construction du sentiment d'appartenance citoyen.

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