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Thesis Une base de données bibliographiques des thèses pour le travail social

Thesis Une base de données bibliographiques des thèses pour le travail social

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De l'expérience du racisme à sa politisation : mobilisations et représentation des "victimes" en France et en Allemagne aujourd'hui.

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Thèse travail social
Auteur : LAPLANCHE-SERVIGNE Soline

Établissement de soutenance : Institut d'études politiques de Paris, 2011
Pagination : 1 vol. (402 p.) : ill.

Thème : Immigration-Interculturalité
Mots-clés : Racisme ; Victime ; Militantisme ; Identité collective ; Vie politique ; Insertion sociale ; France ; Allemagne ;

Discipline : Science politique
Région de soutenance : Ile-de-France
Directeur(s) : Mayer, Nonna et Bielefeld, Ulrich
Numéro national : 2011IEPP0017
Permalien Sudoc : http://www.sudoc.fr/161477976

Résumé : Fondée sur une enquête de terrain comparative en France et en Allemagne, la présente thèse a pour objectif de comprendre pourquoi et comment se constituent des mobilisations de "victimes de racisme" dans des sociétés "antiracistes", définies ici comme des sociétés ayant mis en oeuvre des politiques de lutte contre le racisme et la discrimination raciale depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. La thèse analyse le processus de politisation visible dans l'action protestataire de "racisés". Il s'agit d'acteurs se regroupant en vertu du partage d'un phénotype ou d'origines immigrées et de l'expérience commune du racisme. La figure de "victime" est appréhendée de manière constructiviste : il s'agit d'analyser la production d'un statut de "victime de racisme" par les acteurs mobilisés et leurs différentes manières de devenir des victimes politiquement pertinentes afin de faire valoir leurs demandes. Leur constitution d'identités collectives "racisées", leurs actions menées dans un espace des mouvements sociaux ainsi qu'au sein du champ politique partisan et les répertoires d'action investis, montrent que ces mobilisations de "victimes" sont à la fois des luttes "pour" et des luttes "contre". Les théories de la reconnaissance permettent en effet de penser ces mobilisations comme des demandes d'égalité mais aussi de visibilité sociale et politique. La demande fondamentale de ces acteurs mobilisés en tant que "racisés" est la reconnaissance de leur appartenance pleine et entière au corps national et le droit à une représentation politique et sociale en son sein - dans les institutions politiques mais aussi dans le récit historiographique de la nation.

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