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Thesis Une base de données bibliographiques des thèses pour le travail social

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La Résistance féminine : répression et reconnaissance (1940-début des années 1950) : l'exemple du Nord.

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Thèse travail social
Auteur : LACOUR-ASTOL Catherine

Établissement de soutenance : Institut d'études politiques de Paris, 2010
Pagination : 3 vol. (790 f.) : ill., carte ; 30 cm

Thème : Action sociale : histoire et perspectives
Mots-clés : Femme ; Genre ; Guerre ; Participation ; Reconnaissance sociale ; Répression ; Motivation ; Nord ; Période historique : 2ème Guerre mondiale (1939-1945)

Discipline : Histoire
Région de soutenance : Ile-de-France
Directeur(s) : Andrieu, Claire
Numéro national : 2010IEPP0050
Permalien Sudoc : http://www.sudoc.fr/155475878

Thèse publiée : Le genre de la Résistance : la Résistance féminine dans le Nord de la France / Catherine Lacour-Astol.- Paris : Presses de Sciences Po, 2015. - (Coll. Académique).- ISBN 978-2-7246-1700-9

Résumé : Marqué par une expérience d'occupation répétée, le Nord est un espace privilégié pour interroger le genre de la Résistance et l'évolution des constructions du féminin. Cette thèse se propose d'approcher la Résistance féminine et ses représentations par le double éclairage de la répression et de la reconnaissance. La répression conduite par l'OFK 670 met à nu la précocité, la diversité, la spécificité (une résistance d'aide) mais aussi l'autonomie de l'engagement féminin. Les femmes réprimées, qui ont majoritairement agi en individus libres de leurs actes, sont frappées par une répression influencée par la différence de sexe dans sa chronologie, ses modalités, et son intensité. L'après-guerre est le temps d'une reconnaissance contrastée et éphémère. Arène politique et champ des honneurs s'ouvrent aux résistantes dans une dynamique complexe, initiée en temps de guerre, déclinée en sortie de guerre à l'échelle locale. L'analyse des acteurs (organisations résistantes, pouvoirs, individus), des temporalités, comme des déterminants culturels de la reconnaissance, montre que le principal frein à la consécration des résistantes et de la Résistance féminine vient des résistantes elles-mêmes. Leur faible investissement du champ de la revendication – par la demande de reconnaissance ou par la fabrique d'une mémoire de la Résistance féminine – contribue à expliquer la concurrence que la figure de la victime fait à celle de la résistante, ultime prolongement de la difficulté à penser la responsabilité féminine. La part des femmes parmi les victimes de la répression semble fonder celle qu'elles occupent dans la reconnaissance politique et statutaire de la Résistance.

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